- Alors que l'ensemble des filiales l'ont depuis longtemps déployé en Europe,
- Alors que de nombreux processus et managers l'imposent déja, pour les populations nomades, a minima pour l'acces email, ou la saisie de comptes rendus informatiques,
- Alors que l'énergie perdue, la frustration, le gachis des pertes de temps de déplacement, les coûts des locaux permettent d'augurer d'un réel potentiel accord gagnant/gagnant pour la Oracle, le salarié et le corps social dans son ensemble,
Il faudra pour cela en passer par la difficile remise en cause des relations salarié/manager, sur une autre base que celle du temps de présence, sujet excessivement délicat dans la culture managériale française, bien que pourtant une large partie des collaborateurs soient en forfait jour avec des objectifs annuels, et une grande liberté dans l'organisation de leur temps de travail.
Mais pour autant, à l'heure de la fusion avec Peoplesoft, il n'y a pas de meilleur moment pour réévaluer la question de notre manière de travailler.
Notons, qu'effectivement, des contentieux se profilent à l'horizon, comme le relève RH :
http://usine-informationnelle.viabloga.com/news/4.shtml
Gageons que le modèle de dialogue social à la Française saura prévenir ce type de risques, en avance de phase, sans qu'il ne soit nécessaire d'en passer par des actions contentieuses.
2 commentaires:
Cela fait des années que la population du conseil réclame le droit au télétravail et la mise en œuvre d’outils dignes de ce nom !
Pour mémoire, en décembre 2003 la direction des opérations nous a promis l’accès à la saisie des temps depuis n’importe quel poste connecté à internet. En lieu et place, nous n’avons eu droit qu’à une officialisation de VPN. Mais savez-vous que cet accès PA depuis le web existe ? Il est disponible pour nos sous-traitants et partenaires US. Certains de nos collègues l’utilisent également pour saisir (en plus de la saise France) leurs temps et assurer la facturation en interco. Il a été testé, avec plus ou moins de réussite par des représentants de la direction des opérations de différents pays lors d’un séjour à Dublin…avant de disparaître corps et âme dans l’âbime des projets abandonnés.
Qui sait également que de plus en plus de structures Oracle dans le monde acceptent de rembourser les abonnements ADSL de leurs employés qui télétravailent (et oui, il y en a !) ?
Ce refus serait-il Franco-Français ? Serait-il le reflet de ne totale incapicité à gérer les exceptions ?
D’un côté nous allons chercher les missions partout où elles se trouvent et n’avons aucune hésitation à envoyer des employés hors de nos frontiéres. Et de l’autre, nos procédures s’écroulent dès qu’il est question de gérer une exception ou de faciliter la vie du consultant qui rencontre un problème qui n’existerait pas s’il était en mission en banlieu Parisienne ou en province.
Vous souhaitez des exemples ? Relisez nos procédures et posez-vous la question de savoir comment un(e) consultant(e) en déplacement toute la semaine peut les appliquer à la lettre. Heureusement qu’il existe des personnes censsées qui ferment les yeux sur certains arrangements : entorse aux procédures de mise à disposition des titres de transport, ouverture des bureaux le week-end…
De fait, le télétravail au sein d’Oracle France me semble promis, du moins pour le conseil, à rester dans le domaine du rêve, et cela pour le plus grand bien de ceux qui oseraint s’y risquer !
Et n’oubliez pas, nous ne sommes qu’un centre de coût !
Effectivement, le sujet enerve vraiment, alors que depuis 3 ans la direction du conseil promet de faire des efforts, se sont les consultants qui les portent ces efforts.
Tant que le cout de teletravail restera caché, et le consultant bonne pomme pour se debrouiller a faire cela en plus, il n'y a pas d'espoir que cela change...
Pourtant, le découragement que nous connaissons demanderait un ensemble de petits riens qui facilitent la vie... Mais ce n'est vraiment, vraiment pas facile d'ecouter quand on ne veut pas entendre les remontées du field.
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