25 février 2009

Fin du processus de consultation Plan "Social" post fusion BEA

Bien sûr, la solide santé financière d'Oracle ne justifie aucune mesure de licenciement,
Bien sûr, une mécanique de destruction d'emploi se déroule systèmatiquement sur les postes "de coût" à chaque fusion;
Bien sûr, aucune latitude n'est laissée à la direction Française pour épargner des emplois,
Bien sûr les "économies" attendue de ses destructions d'emploi ne prennent aucunement en compte l'augmentation de la charge de travail et la perte de productivité induits,
Bien sûr, un dispositif "intelligent" d'appel au volontariat peut être mis en place (enfin !);
Bien sûr, c'est bien la Corp, captant la majorité des bénéfices, qui doit en contrepartie assumer ces couts de reorganisation.

Peu importe un avis unanimement défavorable de vos représentants, les 27 emplois devront être detruits sur l'autel d'une perfection économique illusoire !

En savoir plus : Avis du Comité d'Entreprise (OFO)

24 février 2009

Réunion CE du 24/25 Février

Les éléments principaux à l'ordre du jour de cette réunion :
  • Dénonciation d'usage chez BEA CS (Pas de jaloux pour la carte essence, les Ex-5000 E de cooptation, les ex 10000 $ de BEA Service Awards remplacées par un stylo, les difficultés d'acces au parking, les notes de frais !)
  • Mise en place de sous traitance partielle complementaire au Support (trop de boulot ?)
  • Circuits paralleles de gestion des frais au consulting (Lucky or Unlucky ?)
  • Tableaux d'atteinte d'objectifs (dur, dur la vie...)
  • Primes Garanties (garantir à vie l'absence d'augmentations !)
  • Teletravail (un jour peut être...)
  • Parking (toujours...)



20 février 2009

Open Space & Desk Sharing - Le grand souk

Il faut bien reconnaitre que la combinaison de l'open space "à la Française" et la mise en oeuvre du dispositif à entasser des collaborateurs "Desk Sharing" a tout du mélange explosif.
Le CE et le CHSCT n'ont pourtant pas ménagé leur peine avec force d'avertissement, d'avis négatifs, d'études d'anticipation et d'alertes en tout genre... En pure perte.

Chacun peut le constater au 3ème Etage, les conditions de travail sont catastrophiques avec un niveau de bruit particulièrement préoccupant.

Si la première mission d'une direction est d'anticiper, elle a clairement fait preuve ici d'un légereté particulièrement critiquable.

Par ailleurs, la direction continue à soutenir dans ces études que le nombre de m2 par espace de travail est de 11m2/collaborateur, alors qie ce calcul englobe une moyenne d'espace communs (cafeteria/couloirs) non directements utiles, n'excluant que les sanitaires et escaliers de secours !

Les calculs du CHSCT font valoir pour leur part un espace de 7 m2/collaborateur, nettement en deça des recommandations d'espaces nécessaire à des populations faisant un usage important du téléphone.

Pour mémoire, Plusieurs raisons ont été invoquées par la direction pour la mise en place des Open Spaces :
  • C’est une décision de direction non discutable (ndr le chef a raison)
  • Le prix au mètre carré dans la région parisienne est tel que seul « l’ open space » est réaliste
  • Par souci d’équité, tous les salariés sont sur un pied d’égalité, ils ont tous le même nombre de m2, l’encadrement compris.
  • Les changements de service et donc les déménagements son fréquents. Les coûts des changements de cloisons sont très importants. L’open space facilite les mouvements de bureaux.
  • Les équipes sont éparpillées, le management n’est pas toujours présent, l’open space recréé des liens et du travail collectif nécessaire aux salariés qui peuvent ressentir une certaine solitude. L’open space permet de créer une sorte de réseau non hiérarchisé.
Pourtant un open space génère des difficultés notamment liées au bruit et au déplacement des salariés qui dégradent les conditions de travail, la concentration et la productivité de tous.

Pour les salariés, les contraintes de l’open space augmentent s’ils sont obligés de travailler en équipe ou si les travaux qu’ils réalisent sont constamment interrompus.

L’emplacement des bureaux dans l’espace (proche des salles de réunions, des boxes ou des surfaces communes) sont d’autres contraintes pouvant être très lourdes.

En attendant que la direction prenne la mesure du problème, nous recommandons à chacun d'insister sur le fait que Le Travail Occasionnel à Domicile est une exigence de sauvegarde de santé mentale et de la productivité de tous. Il doit être généralisé dans les meilleurs délais.

17 février 2009

Responsabilité sociétale et Carton plein de bénéfices

Alors que le groupe Total se trouve vivement attaqué pour les 14 Milliards d'Euros de Marge dégagés cette année, avec une rentabilité de près de 8%, et que le groupe UFC-Que Choisir soutient l'idée d'une supertaxe exceptionnelle sur les profits, il nous parait opportun d'apporter une contribution à ce débat en traçant un parallele avec un groupe bien connu, cette fois dans le secteur informatique.

Vous ne manquerez donc pas de reconnaitre le géant de l'informatique qui :
  • Réalise globalement un profit de 5,5 Milliards de Dollars soit près de 25% de son Chiffre d'affaire (22.4 M$),
  • Met en avant enveloppe de dons de 2 Milliards de dollars de "dons en équivalent-valeur logiciel" (sic), à destination du monde educatif,
  • Plus sérieusement, à effectivement dépensé 8,7 Millions de dollars dans des actions sociales (à comparer aux 124 Millions d'Euros de Total, et aux 54 M$ de Cisco).
  • Affiche une progression de 60% de son chiffre d'affaire en France entre 2005 et 2008
  • Emploie 2% de son effectif global en France, essentiellement dans la vente, le conseil et le support.
  • Affiche, toujours en France; aupres du greffe du tribunal de commerce des résultats en perte significative depuis plusieures années avec un Chiffre d'affaires de 560 223 k€ pour un résultat : -6 886 k€
  • Ayant supprimé 190 emplois lors de ses dernieres acquisitions , sans compter les très nombreux départs non remplacés, portant ses effectif à moins de 1600 salariés (à comparer aux 1484 de 1999).
  • En désaccord avec l'administration fiscale sur le calcul de ses 6 derniers résultats, et sur l'imputation des couts de restructuration.
Vous le comprendrez, dans l'équilibre de l'écosystème économique Actionnaire et Corporation/ Client / Salarié / Société, il nous apparait que la contribution en valeur apportée à la Société en général et aux salariés en particulier peut largement etre discutée...

En savoir plus :
CSR Corporate Register , Total CSR Report, Cisco,

A suivre...
Plan Social "BEA" : Publication des Avis unanimement négatifs du Comité d'Entreprise Oracle France.

05 février 2009

Variables : Saison 2

Communiqué Commun de l'ensemble des Organisations syndicales Oracle et du Comité d'Entreprise

Saison 1 : suspension des plans de commissionnement depuis le 20 novembre 2008 suite à un jugement favorable du tribunal…

L’ensemble des organisations syndicales et le comité d’entreprise se félicitent que la direction d’Oracle France, avec l’appui de la Corp ait pris conscience de l’importance de procéder au chantier de nettoyage des clauses illicites des plans de compensations.

La direction a en effet annoncé mardi 3 février en réunion de Comité d’Entreprise par la voix de son Country Leader, Pascal Dumontet, faisant suite aux demandes des syndicats, que les conditions générales de commissionnement FY09 allaient être revues, via une consultation du Comité d’Entreprise, pour être mises en conformité avec la loi française..

Cette annonce s’inscrit dans un historique :

· Contestation auprès du TGI en 2008
· Divergences lors des NAOs en décembre sur le caractère légal des documents imposés aux salariés.
· Refus de révision des objectifs malgré le contexte économique actuel

La direction a affirmé le maintien des avances de variables, jusqu'à la bonne fin du processus de consultation à venir. Le processus de reprise des acomptes déjà versés n’a pas été évoqué par la direction.

Les représentants du personnel entendent faire valoir l’intérêt de l’ensemble des salariés, et refusent de les laisser porter seuls le risque d’entreprise.
Nous voulons que la fixation des objectifs soit « SMART », loyale, raisonnable, qu’elle prenne en compte le contexte économique et permette de reconnaitre l’investissement de chacun.

Par ailleurs nous n’entendons pas oublier nos collègues sur-performers et en l’absence de plan, entendons qu’ils récoltent tout de même le fruit de leur travail. Nous allons donc demander à ce qu’une prime exceptionnelle correspondant au dépassement du niveau initialement attendu leur soit versée.

Si vous êtes ou avez été en désaccord avec les modalités de fixation de vos objectifs, et/ou l’objectif lui-même, n’hésitez pas à vous faire connaître, que vous ayez signé ou non votre plan de commissionnement, votre cas nous intéresse. Cela nous permettra d’étayer nos arguments de cas concrets, tout en garantissant votre anonymat.

Contactez nous.

Mise à jour du 27 Fevrier : Réunion Extraordinaire plannifiée par la direction sur une nouvelle versiondes Terms & Conditions le 13 Mars prochain... A suivre

Bonus garanti - La grande "Arnaque"

Nous aurions préféré nous tromper, mais comme nous l'annoncions en 2004, et en 2001, l'abandon des rémunérations variables s'est avérée bloquer pour longtemps la rémunération de nombre de collaborateurs.
Improprement appelé "Bonus Garanti", le dispositif gèle en profondeur toute augmentation de la rémunération annuelle.

48 salariés du support, 44 consultants pour un total de 112 salariés en font encore les frais et n'ont pas de mots assez durs pour fustiger le modèle à l'heure du retour des gels des augmentations.
L'importance de ces avenants acceptés un peu sous la pression, beaucoup pour rester dans une "dynamique" d'entreprise maintiennent dans la voie de garage toute évolution salariale de ces hommes et femmes pilliers de l'entreprise.

Le comble de l'inéquité est atteint lorsque la direction consent à payer partiellement une prime de vacances aux collegues embauchés ultérieurement, la refusant sous pretexte de garantie aux autres.

Nos reclamations régulières devant ces discréminations sont malheureusement de peu de poids tant ce variable "discrétionnaire", "lu et approuvé", offre peu de prise à l'action juridique. D'autres formes d'actions existent cependant, comme celle proposée dans cette lettre de contestation.

Cette déloyauté caractérisée nous donne plus d'énergie pour défendre strictement nos convictions sur les variables et plans de commissionnement, dont l'encadrement juridique est lui beaucoup plus précis.

En savoir plus :