Vrai/Faux GPEC - La gouvernance n'est pas un enjeu

La gouvernance d'un accord de GPEC n'est pas un enjeu.

FAUX : C'est même l'élément essentiel qui a noué notre désaccord et conduit les instances fédérales de la CFDT a refuser l'engagement de notre signature.

Le mot gouvernance est indissociable du mot transparence, que nous travaillons sans cesse en Comité d'Entreprise pour avoir des PV détaillés, des débats éclairés, des comptes certifiés, qui, par essence, peuvent toujours servir de base de discussion et de progrès.

Lorsqu'il s'agit d'engager des actions impactant aussi profondément la carrière des collaborateurs, de leur imposer potentiellement un processus de licenciement économique, de justifier que tout a été fait pour proposer les emplois disponibles, de montrer le caractère praticable des passerelles de requalification, alors oui, la gouvernance de ce processus est impérieuse et ne souffre pas de débat.

Et justement... Que reste-t-il des débats sur la bonne déclinaison de l'accord GPEC avec une commission ultra-resserée aux seuls délégués syndicaux signataires
- sans droit de veto,
- sans arbitre, ni témoin
- sans compte rendu... 

L'accord GPEC d'Oracle serait meilleur que bien d'autres, et la CFDT, militante de tous temps sur la GPEC,  irresponsable ?

Alors Jetez un oeil sur la composition de la commission de suivi de cet accord, d'une société très proche de la notre, que vous ne manquerez pas de reconnaitre.

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