Face à la répression anti-syndicale, dont est victime l'un de ses négociateurs de branche, la CFDT, a décidé d'un rassemblement le 7 juin à 19 h (33 rue du Faubourg Saint Honoré à Paris) où se tiendra l'Assemblée Générale de Syntec Informatique. Par ailleurs, une déclaration sera lue dans tous les Comités d’Entreprises et d’Etablissements de la branche durant le mois de juin, et chez Oracle le 8 Juin prochain.
Depuis plusieurs mois, l’un des négociateurs CFDT de la branche « Syntec » (Informatique, Ingénierie, Bureaux d’Etudes, Conseil, Sondages, Foires - Salons - Palais des Congrès) voit son salaire amputé du temps de réunions paritaires et des instances, qui en dépendent. Cette situation est en claire contradiction avec l’article 3 alinéa 3 de la Convention Collective, qui prévoit la rémunération des négociateurs de branche par leur entreprise d’origine.
Alors que la CFDT est particulièrement investie dans les instances de la branche (CP CCN, Fafiec, Construction des actions collectives de formation sur la branche, Commission Formation, Commission Professionnalisation, Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi, jury de Certificat de Qualification Professionnelle…) où ses militants dépensent sans compter leur temps, cette mesure vexatoire est particulièrement provocatrice quand elle est prise par une entreprise, qui siège à la Commission Sociale de Syntec Informatique.
C’est pourquoi la F3C CFDT demande à la Fédération Syntec de réguler le comportement inacceptable d’un
adhérent de l’un de ses syndicats primaires.
Au moment où le pouvoir politique réaffirme le rôle et la place du dialogue social, les participants à ce dialogue social et aux outils de gestion qui en découlent doivent pouvoir s’y consacrer, sans qu’une pression indue sur leur salaire s’exerce.
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