"L'Enfer est pavé de bonnes intentions...".
Si personne ne trouvait vraiment à objecter aux premières pratiques de "screening" de salariés, visant à vérifier les compétences académiques, on ne peut que constater la dérive de plus en plus intrusive du processus de recrutement... Notamment vis à vis des contacts demandés, en cours d'embauche, auprès du presque-précedent employeur.
En effet, après avoir réinternalisé en Roumanie ces contrôles auparavant réalisés par la société Kroll, le niveau d'examen sur Pieces et Témoignages ne cesse de grossir.
Il est maintenant demandé les bulletins de salaire du dernier emploi occupé, permettant ainsi de vérifier les dates d'embauche, poste occupé, et rémunération. Attention aux trous dans les CV, ceux-ci sont particulièrement visés.
Pire, alors qu'Oracle n'a pas encore confirmé son embauche, les services Watchdog insistent pour rentrer en contact avec le précédent/actuel employeur !
Le candidat est donc mis dans la posture délicate de devoir se découvrir, et risquer :
- De compromettre sa période de fin de préavis
- De risquer l'application d'une clause de non-concurrence
- Ou encore plus execrable, de se voir refermer les portes d'Oracle, et devoir reprendre une relation "normale" avec son employeur...
Certes, le manager, peut "retenir" les chiens, et différer le contrôle, voire apporter une caution externe du salarié (Groupe des Ex SAP, Ex MSFT etc...).
Il n'en demeure pas moins, que le caractère intrusif parait devoir dépasser les bornes, et flirter avec les pratiques des renseignements généraux, en effet :
- Quelles données sont collectées lors de l'entretien avec le précédent employeur ?
- Quel traitement est fait à la découverte d'un éventuel parcours d'Ex Salarié Malade, Ex Délégué du Personnel ?
- Quelles sont les guidelines permettant au service Watchdog sans se présenter au nom d'Oracle ?
- Comment éviter un emballement complet du processus au détriment des plus faibles ?
Au vu de l'importance que prennent maintenant ces questions, nous avons inscrit le point à l'ordre du jour du Comité d'Entreprise du 7 Novembre.
Si personne ne trouvait vraiment à objecter aux premières pratiques de "screening" de salariés, visant à vérifier les compétences académiques, on ne peut que constater la dérive de plus en plus intrusive du processus de recrutement... Notamment vis à vis des contacts demandés, en cours d'embauche, auprès du presque-précedent employeur.
En effet, après avoir réinternalisé en Roumanie ces contrôles auparavant réalisés par la société Kroll, le niveau d'examen sur Pieces et Témoignages ne cesse de grossir.
Il est maintenant demandé les bulletins de salaire du dernier emploi occupé, permettant ainsi de vérifier les dates d'embauche, poste occupé, et rémunération. Attention aux trous dans les CV, ceux-ci sont particulièrement visés.
Pire, alors qu'Oracle n'a pas encore confirmé son embauche, les services Watchdog insistent pour rentrer en contact avec le précédent/actuel employeur !
Le candidat est donc mis dans la posture délicate de devoir se découvrir, et risquer :
- De compromettre sa période de fin de préavis
- De risquer l'application d'une clause de non-concurrence
- Ou encore plus execrable, de se voir refermer les portes d'Oracle, et devoir reprendre une relation "normale" avec son employeur...
Certes, le manager, peut "retenir" les chiens, et différer le contrôle, voire apporter une caution externe du salarié (Groupe des Ex SAP, Ex MSFT etc...).
Il n'en demeure pas moins, que le caractère intrusif parait devoir dépasser les bornes, et flirter avec les pratiques des renseignements généraux, en effet :
- Quelles données sont collectées lors de l'entretien avec le précédent employeur ?
- Quel traitement est fait à la découverte d'un éventuel parcours d'Ex Salarié Malade, Ex Délégué du Personnel ?
- Quelles sont les guidelines permettant au service Watchdog sans se présenter au nom d'Oracle ?
- Comment éviter un emballement complet du processus au détriment des plus faibles ?
Au vu de l'importance que prennent maintenant ces questions, nous avons inscrit le point à l'ordre du jour du Comité d'Entreprise du 7 Novembre.
4 commentaires:
Merci
Ce point est crucial. La période d'essai est là pour sécuriser l'embauche, et cela pour les 2 parties.
A qui servent ces pratiques in fine? Elles ne donnent pas confiance!
Il y a encore des candidats qui souhaitent travailler chez Oracle ? Et après 3 PSE et de nombreux licenciements individuels il y a des embauches ?
Oui - Je confirme la lourdeur du processus et les pressions pour absolument prendre contact avec mon employeur. Vraiment compliqué à gérer, je n'ai pas déposé ma démission, et pour cause, aucun contrat de travail de la part d'Oracle.
C'est le serpent qui se mort la queue...
@-2 : De nombreuses embauches particulièrement dans la sphere commerciale, et sur des postes de Customer Success Management et également au consulting.
Enregistrer un commentaire