Alors que la rencontre des salariés de Velizy avait pu montrer nombre de collaborateurs préoccupés de perdre leur emploi, la tension est à son maximum dans les catégories non impactées où malgré des messages très fort de modération, le volontariat menace d'être massif.
L'opportunité parait trop belle aux ventes, à l'avant vente pour ne pas "tenter sa chance", alors que les moteurs de motivation internes sont éteints depuis plusieurs années et que le marché de l'emploi recommence à briller.
De nouveaux collaborateurs viennent grossir les rangs des chomeurs internes, sans sponsor pour leur trouver une activité, ou préparer un argumentaire de départ économique. Quel traitement donner à leur éventuel volontariat ?
Au coeur même de la schizophrénie, l'organisation Consulting, écartée du PSE cette année après une saignée de 55% de ses effectifs l'année dernière, et pourtant sous de multiples pressions pour générer des départs :
- Incitation quotidienne de managers à voir des collaborateurs de leur équipe se porter volontaires au départ, sans avoir pour autant présenté de risque économique dans le PSE actuel.
- Disparition du consulting Apps en Allemagne
- Contrôle des couts étouffant l'organisation, stérilisant les investissements.
- Encouragement à des mobilités rapides et soudaines de certains collaborateurs, sans mise à disposition des facilités prévues par le PSE.
- Annonces contradictoires entre la performance des licences et les entités consulting, niant le phasing de ventes connu pourtant de tous.
- Sécurisation opportune de certains collaborateurs, les mieux armés, munis d'une proposition de CDI et prêts à démissionner... si leur volontariat n'est pas retenu.
102 postes sont supprimés, essentiellement au back-office de Sun.
Comment concilier de tels écarts entre les pressions individuelles, collectives, légales ou économiques ?
Vos avis sont les bienvenus...
9 commentaires:
peut-t'on savoir combien de dossier déposés à la RH, combien de dossier total élaboré avec BPI ?
Il est clair que dans une société qui a brisé le contrat moral avec ses employés il y a quelques années, la tendance est à ne pas partir les poches vides. Nous avons tous été à bonne école.
On entend tellement de choses sur la fin du Conseil. On a des collegues qui démissionnent hors plan, tellement la pression est forte et l'avenir incertain chez OCS.
En Europe, les signes se sont pas bons non plus comme avec la fermeture du Conseil en Allemagne !!!
Pourriez vous poser la question à la Direction sur les intentions par rapport au conseil ? Il n'y a jamais eu autant de projets et autant de consultants sur le banc. N'est ce qu'une question de coûts ?
Pas sûr qu'il y ait un plan délibéré pour générer des départs.
L'horizon du management est beaucoup plus limité, bête, borné, appelez ça comme vous voudrez : la marge, trimestre après trimestre. Au delà du trimestre, c'est de la futurologie, on regarde même pas.Aucune vision.
Consternant. Vous vous souvenez de Vision 2010, le machin à Sergio ? Ce serait cruel de ressortir ces foutaises.
Sinon je confirme : pas mal de consultants le prendraient bien, ce plan. Le découragement, l'écoeurement ont continué leur oeuvre depuis l'année dernière.
Question de fond - La direction peut-elle augmenter le volume de départs pour prendre en compte l'évolution de la situation économique ?
Savez-vous combien la direction a t-elle déclaré de postes "impactés" par le nouveau PSE à l'inspection du travail ?
La plan présente 102 suppressions de postes à court terme (Groupe 1), et 41 suppression de postes à moyen terme (Groupe 2). C'est le document présenté aux élus et à la DDTE.
Le pilotage à vue (un quater = une éternité) ne permet pas aux ventes de bâtir et de travailler dans la sérénité, c'est la terre brulée qui fait loi.
La non-atteinte des objectifs affectés aux licences vont accélérer la préparation du prochain PSE qui cette fois sera ouvert aux ventes. Alors partir maintenant ou attendre quelques mois le prochain plan ce n’est qu’affaire de timing et d’opportunité externe.
Ce qui est sur c’est que la majorité d'entre nous pense à l’après Oracle (avec un chèque à la clé si possible).
Avez vous des informations concrétes concernant la fermeture du conseil Apps en allemagne ou juste des bruits ?
Je rappele que APPS regroupe plusieurs produits : EBS , Siebel , PSFT , BI APPS, EPM ...
Merci d'apporter des clarifications
Les connaisseurs de la langue de Goethe pourront prendre connaissance des PV de leur Comité d'Entreprise
Sont évoqués les principes de départ volontaire pour 20 consultants Apps, 53 Tech et 8 Ops.
Concernant les Apps, il s'agirait de l'intégralité de l'équipe EBS.
Enregistrer un commentaire