FY07 - Retour sur le dernier interessement Oracle France

Alors que notre direction a confirmé la disparition du programme d'interessement des salariés, après une atteinte en FY07 pour la première (et dernière) fois depuis longtemps, il ne parait pas inutile de revenir sur les conditions de distribution de cet intéressement.

1. L'imputation erronée de certains contrats de support sur un périmetre budgétaire erroné (UK) a conduit, presque miraculeusement, à une sur-réalisation de l'objectif FY07 et in-fine, à l'obligation d'un versement d' intéressement aux salariés.
   
2. Pour autant, la "charge" de cet interessement a été déduite 2 fois de la base de calcul, une première fois en majorant l'objectif à atteindre de la provision d'intéressement, et une 2ème fois en majorant le montant des dépenses de l'intéressement versé, minorant à double titre la réserve d'intéressement.
   
3. L'intéressement moyen distribué aura été de 1730 Euros, 70% des salariés percevant au final moins de 2000 euros.
4. 210 salariés ont bénéficié de la bonification de l'interessement au travers de la rémunération plancher de l'accord.
5. Signe de la tension impérieuse sur le pouvoir d'achat, 50% des salariés ont préférer abandonner leur abondement par la perception en direct de la prime d'interessement.
   
6. L'abondement versé aux salariés n'a été finalement que de 46% contre les 50% attendus, la direction ayant considéré réalisé une lecture en biais de l'accord, excluant la CSG/CRDS de l'enveloppe d'abondement. Notre expert comptable nous confirme n'avoir jamais vu ce type d'approche...
   Cela rappelle d'autres lectures biaisées comme avec la prime de vacances ou les indemnités de congés payés.

Retour au calme prévu pour la suite, nul besoin de prestations complexes de conseils fiscalistes pour minorer par tous moyens l'intéressement à verser, quelque que soit la croissance des résultats de l'entreprise, l'interessement des salariés est tout simplement supprimé.

En route sur la voie de Most Admired Company / Vision 2010...

Controler jusqu'au bout le résultat financier conduit donc à l'absurdité de privilegier le choix d'un versement de bonus fiscalisés à certains plutot que le versement d'un intéressement défiscalisé à tous - Assurément nous ne partageons pas les mêmes valeurs

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