Le Comité d'Entreprise et l'ensemble des Organisations Syndicales, après un travail de préparation juridique et économique important, ont décidé de se positionner avec fermeté sur le dossier de la participation de la société.
Le litige fiscal ouvert depuis FY01 et portant sur toutes les années fiscales depuis lors, à pour objet, par construction, de requalifier un niveau de bénéfice comptable et le montant d'impot sur les sociétés.
Entre les années 1998 et 2001, la participation versée aux salariés a été chaque année divisée par 2 en comparaison de l'année précédente, pour devenir inexistante du fait de charges considérables laissées à la filiale, notamment avec les acquisitions, alors que le bénéfice généré par les ventes Françaises est conservé à 99% à l'extérieur du territoire.
Nous avons décidé de combattre avec force l'argumentation exposée l'année dernière visant à indiquer qu'un hypothétique reglement de litige fiscal ne pourrait donner lieu à aucun rattrapage de participation, en regard du montant abyssal du cout du PSE laissé à la filiale... Trop beau pour être vrai.
C'est avec détermination que nous nous donnons tous les moyens pour être en mesure de défendre un recalcul année par année de la participation, avec un effet de "cliquet" et les intérêts de retard.
Pour mémoire, les salariés de BEA venaient de bénéficier, juste avant leur integration, et eux sans resistence particulière, d'un cadeau de participation similaire.
A suivre...
5 commentaires:
Quitte à contourner les législations, Oracle n’entend pas associer ses salariés à ses succès financiers.
Face à un gel salarial récurrent, le seul espoir de bonus est l’obtention de victoires sur le terrain juridique.
Bon courage.
Pas d'accord, j'ai eu pour ma part une augmentation de salaire en effectuant un passage au 4/5 "officieux". J'aménage mon temps de travail pour toujours en faire moins. Je n'observe aucune opposition à ce mode de fonctionnement. Je ne touche pas plus d'argent mais mon taux horaire a augmenté conséquemment.
Il est évident qu’en réponse à l’absence d’augmentation nombre d’employés ont ajustés l’investissement, et ce de longue date pour beaucoup.
Les managers incapables de motiver les troupes réclament toujours plus de moyen.
Il n’en demeure pas moins que même en travaillant moins les fins de mois sont de plus en plus difficiles, à moins d’avoir une seconde activité lucrative (ce qui est le cas de certain).
Peu se plaindrons de récupérer des arriérés de participation.
Exact - La filiale, comme tant d'autres en Europe Occidentale, rentre dans une dynamique de décroissance du travail, de l'emploi, de la motivation.
La direction recolte ce qu'elle à semé et nombreux sont ceux qui ont très manifestement levé le pied.
Ce n'est pas forcément possible pour tous, mais c'est vrai, pourquoi s'investir ?
Pour son avenir certainement, mais pas/plus celui d'Oracle/Chez Oracle.
Enregistrer un commentaire