En 2013, Oracle a signé un accord très important avec un loueur de dimension internationale concernant l’exclusivité de la gestion du parc de voitures EMEA - Avec à terme 7 000 véhicules gérés.
Au-delà de la simplification de
la gestion pour Oracle et des économies afférentes, la promesse de cet accord
pour les collaborateurs était de pouvoir bénéficier de la force de frappe du loueur pour négocier des tarifs plus intéressants et ainsi augmenter le
pouvoir d’achat du budget véhicule…
Du Gagnant/Gagnant au moins sur le papier.
Un an plus tard, force est de
constater que la promesse n’a pas été tenue. Les marques de véhicules éligibles
ont été réduites, et les constructeurs français sont réduits à la portion
congrue, voire rayés de la carte, mais plus grave encore le pouvoir d’achat du budget voiture
semble avoir fondu comme neige au soleil au point que de nombreux
collaborateurs découvrent actuellement qu’ils ne peuvent même plus accéder à un
véhicule identique à celui qu’ils avaient précédemment !
Si l’on ajoute à ce problème de
prix, une forte incitation à choisir un constructeur spécifique et 2/3 modèles
seulement, une incroyable pénalisation des modèles hybrides pourtant moins
polluants, nous sommes en droit de nous demander quel est l’intérêt de cet
accord d’exclusivité EMEA en faveur d'un loueur unique.
Il est vraiment temps d’une part,
que la Direction d’Oracle se penche sur l'économie de sa relation avec ce loueur pour s’assurer
que les intérêts des collaborateurs et de notre société sont respectés, et que
d’autre part, la question de
l’augmentation du budget alloué pour les véhicules de fonction soit
sérieusement posée.
Pendant ce temps l'étude Comp&Ben sur la politique voiture Européenne reste toujours confidentielle, avec une communication CE repoussée de mois en mois.
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