Comment voir autrement la politique toujours plus accentuée chez Oracle de recrutement dans les pays "à bas cout", alors que la population des Oracliens en Inde vient de dépasser les 25% du nombre mondial d'employés, et que la Roumanie, elle, se dirige vers les 10% du nombre de salariés Européens.Alors que la localisation à proximité des clients est de plus en plus battue en brêche, Combien de managers ont eu le courage d'exposer les instructions suivantes : "Unfortunately the only staff additions we can make right now are in low cost classified countries,..", ou d'évoquer l'avantage à conserver malgré tout un emploi face à la croissance de collègues concurrents.
Le processus d'augmentation annuel est toujours gelé, n'autorisant que quelques rares salariés en position de force arracher des rattrapages d'exceptions, exceptionnels dans leur ampleur. Pour l'immense majorité des autres, la baisse de pouvoir d'achat se prolonge, pour certains depuis plus de 10 ans, renvoyant le goût d'innover et de faire progresser l'entreprise aux oubliettes.
Lorsque le seul indicateur de bon fonctionnement d'une politique Corporate en terme de RH se borne à considérer le taux de démission, et sa proximité du seuil de 15% pour décider d'augmentations, c'est tout une entreprise qui arrête d'évoluer, pour se conformer à des processus qui n'ont jamais garanti le succès. Les séniors sont souvent montrés du doigt, et leur expérience questionnée devant "leur niveau de rémunération et le poids de leur ancienneté" - Sous entendu en dehors du marché et des exigences des actionnaires.
Comme dans l'industrie, notre secteur hyper globalisé ne peut échapper à se poser la question des coûts salariaux et de leur impact sur la balance des emplois en France.
C'est dans ce contexte, comme avant nous les banques, industries, et concurrents que s'ouvriront prochainement des négociations de possibles pré-retraites.
Elles ne manqueront pas de réinterroger tout le modèle de management des ressources humaines dans notre entreprise et nous n'entendons pas limiter les espoirs des salariés à l'unique horizon d'attendre des pré-retraites ou des PSE.
En savoir plus : Bilan Social 2012, Pré-retraite HP, Aventis,
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6 commentaires:
La Roumanie ? Connait pas.
Pas question de travailler avec Eux et de leur filer des infos sur les POC et autres RFP.
A choisir le low cost, on ne tire que la low quality.
Il faut pas s'etonner que personne ne partage plus rien en dehors de son petit cercle de copain. Derrière ce cercle, se cachent des armées d'indiens prêts à débarquer faire les projets à notre place.
Et ils n'ont même plus besoin de débarquer, les autoroutes d'internet alimentent directement nos "factory" de migration.
Mais faut pas demander du fait main !
Et sinon un peu en marge du sujet, pardonnez mon opportunisme à l'approche des négociations CY14, qu'en est-il de la subvention cantine sur Colombes bloquée à 1€37 alors que l'inflation cumulée depuis 2002 représenterait un montant de 1€66...
Il serait intéressant de savoir combien d'employés n'ont pas d'augmentation compensant l'inflation.
Chouette - Et quel objectif fixé à la fin de la fiscale, 30 % ?
L'effet d'un point de masse salariale transféré en Inde doit être enorme et faire rever la corp non ?
En tout cas, il reste encore un peu d'argent pour de menus achats... http://www.zdnet.fr/actualites/cloud-oracle-s-offre-responsys-pour-15-milliard-de-dollars-39796520.htm
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