La CFDT et dix-sept autres organisations de la société civile, dont Transparency International, appellent à signer une pétition visant à protéger les lanceurs d’alerte. La France se prépare à adopter une loi contre la corruption, et c’est une opportunité unique.
En plein scandale des Panama papers, alors que le Parlement européen vient d’adopter la contestable directive sur « le secret des affaires » et au moment du procès du lanceur d’alerte Antoine Deltour qui a révélé les Luxleaks (évasions fiscales au Luxembourg), l’urgence de protéger les lanceurs d’alerte apparait encore plus impérative aujourd’hui qu’hier. Dix-huit organisations de la société civile, parmi lesquelles la CFDT et la CFDT Cadres mais aussi Transparency International, le CCFD Terre solidaire, Greenpeace, Attac, Plate-forme paradis fiscaux et judiciaires entre autres appellent à signer une pétition visant à renforcer la protection des lanceurs d’alerte en France.
Et dans l'hypothèses d'incidents dont vous auriez connaissance chez Oracle, contactez nous, nous saurons engager l'alerte pour ne pas vous exposer.
Alors que les transformations intenses de l'entreprise pour embrasser le cloud bousculent les pratiques et habitudes de communication en place, la libération de la parole, y compris si elle est critique, est une pièce essentielle de cette remise en question.
Le modèle Top Down de déploiement de plans stratégiques Corporate ne peut clairement pas répondre aux enjeux de recherche de foisonnement d'initiatives nécessaires à la croissance exigée sur le marché PaaS/IaaS.
De plus, certains espaces de remise en question peuvent apparaitre dangereux, en regard des comportements passés.
Comment mettre ces sujets difficiles sur la table sans mettre les collaborateurs en difficulté ?
- Par la voie hiérarchique ? - Un mode de communication trop engageant ?
- Par des réunions d'équipe ? - Elles sont rares et souvent regroupent trop de monde pour permettre la libre parole.
A ce stade, et en l'absence d'espace de facilitation de réunions de collectifs "au vert", il ne reste que la machine à café pour contribuer à refaire le monde, et faire émerger la richesse des contributions de chacun. La contribution des individus au changement est clairement un maillon de plus en plus essentiel de la communication d'entreprise.
Comment communiquer entre collaborateurs dans l'entreprise du 21ème siècle ?
comment direction et salariés peuvent-ils confronter leurs points de vue ?
Et, à côté de la machine à café s’est peu à peu imposé le canal internet qui offre l’avantage d’un partage à l’échelle internationale des expériences des salariés du Groupe.
Dans un réflexe de fermeture totalement inapproprié, ce canal vient d’être en partie fermé dans la mesure où le module d’invitation réservé aux oracliens sur la base de leur adresse email est maintenant censurée par Oracle !.
Impossible de faire parvenir le moindre mail d'invitation !
La seule porte d'accès subsistante consiste à faire jouer l'authentification d'adresse Oracle par linked-in pour se réauthentifier auprès d'OfficeWall.
Les échanges très libres des 850 inscrits dérangent-ils tant que cela une organisation de 130 000 personnes qui doit pourtant accepter de se regarder en face pour évoluer dans son temps ?
La
révolution digitale impose un changement majeur de notre culture et de
notre business model et la société doit abandonner son modèle de
communication « top-down » pour des échanges « horizontaux » et le
développement de la créativité de ses collaborateurs.
Le montant ridicule de la participation aux bénéfices accordé aux employés Français prend un écho tout particulier avec l'énorme scandale #PanamaPaper.
Nul besoin d'immatriculer la société au Panama, la société 54-2185193, Oracle Corporation, immatriculée au Delaware, continue à conjuguer optimisation fiscale, distribution de dividendes, rachats d'actions, et endettement massif (45 Milliards $), n'exposant, dans ses comptes consolidés, que 23,6% de taux d'imposition (FY15).
La société le rappelle de manière sybilline dans ses rapports annuels "We are regularly under audit by tax authorities and those authorities often do not agree with positions taken by us on our tax returns."
Quelques initiatives telles que le reporting pays par pays, qui vient enfin d'entrer en vigueur, et la réforme fiscale d'Obama, parviendront-ils à enrayer le phénomène ?
On peut en douter à ce stade tant l'information sur les résultats économiques est devenue rare depuis l'épisode de Juin dernier. La transparence est trop souvent un mot creux, chargé de marketing, et dont la réelle dynamique reste à initier.
Comment expliquer par ailleurs, en ces périodes de pression fiscale intense, que la société ne provisionne que 21% d'impôts sur les 9 premiers mois d'exercice au lieu des 21,4 % de l'année précédente ?
La rigueur imposée dans l'immense majorité des pays n'est plus acceptable et justifie pleinement un changement de modèle pour mieux partager les efforts.
Contribuons à faire changer les choses : La pétition d'Eva Joly
En savoir plus :
Le cout de théatre d'Obama et la reforme de la transparence au Delaware (Le Monde.Fr).
Les banques sous la sellette - Panama et investigative Journalists - Lanceur d'alerte chez Natexis - Cash Investigation : Le casse du siecle.
A noter les principaux éléments d'ordre du jour du prochain comité d'entreprise prévus sont :
- Mise à jour de la consultation sur l'emploi à la demande des Elus
- Programme de formation TOGAF
- Projet de Fermeture partielle de Grenoble/Montbonnot
- Rénovation d'Aix Les Pléiades
- Recrutements Oracle Direct
- Suivi Economique des indicateurs de renouvellement des offres Cloud
A suivre...
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