A l'heure des nombreuses questions sur le code du travail, son "agilité", son caractère protecteur, il est très interessant de se pencher sur l'obligation impérieuse qui est faite, lors de Plans Sociaux en France, d'assurer une obligation renforcée de reclassement pour éviter les licenciements.
S'il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer sur la procédure en France, force est de constater la grande variabilité des situations au plan mondial, à l'échelle du plan de réorganisation du support.
Une étude détaillée sur Aria, avec probablement un certain nombre d'imprécisions tenant à la méthode employée, nous apprend ainsi que les meilleurs reclassements sont obtenus en Egypte (24), au Bresil (20), tant vers ACS , le consulting, le développement.
Quelques dizaines de personnes au niveau mondial passent aussi chez LMS, aux opérations, à l'avant vente.
A l'autre bout du spectre, seulement 2 des 28 personnes impactées en Israel ont pu se redéployer, et 4 sur 40 pour Singapour !
Le départ vers les US a également attiré plus de 100 collaborateurs du support en 2 ans, dont 4 Espagnols, 7 Australiens, 9 Anglais, 16 chiliens, 17 Egyptiens et 24 Brésiliens.
A comparer avec les 10 transfert d'ingénieurs Indiens dans la même période...
A l'échelle Européenne, les redéploiements apparaissent mitigés en Belgique avec 4 personnes reclassées sur 25, l'espagne 11 sur 51 et l'italie 4 sur 30.
D'un autre coté, ils sont particulièrement mauvais dans les pays nordiques, notamment en Finlande avec seulement 1 personne reclassée sur 11, aucune personne en Suede sur 9 Impactées, ainsi qu'en Suisse avec seulement 1 reclassement sur 32 postes impactés.
Cette variabilité ne serait elle pas représentative d'implications très diverses du Management local ?
Il est interessant de noter que dans cette phase de construction des Centres de support Globaux, plus de 60 Ingénieurs Roumains et 280 aux US ont préféré quitter la société sur les 2 derniers années.
Avec de substancielles économies à la clé, évitant les 'Severance Packages', minimisant le temps de formation sur un nouveau poste, le rédéploiement pourrait être un gain financier net pour l'entreprise et permettre d'offrir un rebond en interne, tellement interessant dans l'approche cross-lob constamment mise en avant par l'entreprise.
Alors - Opportunité ou Difficulté : Comment se positionnera la France dans cette perspective ?
S'il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer sur la procédure en France, force est de constater la grande variabilité des situations au plan mondial, à l'échelle du plan de réorganisation du support.
Une étude détaillée sur Aria, avec probablement un certain nombre d'imprécisions tenant à la méthode employée, nous apprend ainsi que les meilleurs reclassements sont obtenus en Egypte (24), au Bresil (20), tant vers ACS , le consulting, le développement.
Quelques dizaines de personnes au niveau mondial passent aussi chez LMS, aux opérations, à l'avant vente.
A l'autre bout du spectre, seulement 2 des 28 personnes impactées en Israel ont pu se redéployer, et 4 sur 40 pour Singapour !
Le départ vers les US a également attiré plus de 100 collaborateurs du support en 2 ans, dont 4 Espagnols, 7 Australiens, 9 Anglais, 16 chiliens, 17 Egyptiens et 24 Brésiliens.
A comparer avec les 10 transfert d'ingénieurs Indiens dans la même période...
A l'échelle Européenne, les redéploiements apparaissent mitigés en Belgique avec 4 personnes reclassées sur 25, l'espagne 11 sur 51 et l'italie 4 sur 30.
D'un autre coté, ils sont particulièrement mauvais dans les pays nordiques, notamment en Finlande avec seulement 1 personne reclassée sur 11, aucune personne en Suede sur 9 Impactées, ainsi qu'en Suisse avec seulement 1 reclassement sur 32 postes impactés.
Cette variabilité ne serait elle pas représentative d'implications très diverses du Management local ?
Il est interessant de noter que dans cette phase de construction des Centres de support Globaux, plus de 60 Ingénieurs Roumains et 280 aux US ont préféré quitter la société sur les 2 derniers années.
Avec de substancielles économies à la clé, évitant les 'Severance Packages', minimisant le temps de formation sur un nouveau poste, le rédéploiement pourrait être un gain financier net pour l'entreprise et permettre d'offrir un rebond en interne, tellement interessant dans l'approche cross-lob constamment mise en avant par l'entreprise.
Alors - Opportunité ou Difficulté : Comment se positionnera la France dans cette perspective ?
4 commentaires:
Avec seulement 2010 personnes éligibles à la réserve de participation on peut se demander quel a été le taux de turnover sur ces deux dernières années?
Vous avez pointu ici la vraie contradiction des pouvoirs publics : à les entendre, leur priorité n°1 est la baisse du chômage en France, et en même temps ils ne font rien contre le dumping social y compris même en Europe!!
Et je serais heureux d'avoir une étude comme celle-là qui nous éclair sur le nombre des emplois créés par les multinationales en France après avoir ingurgité les 41 Milliards d'Euros du Pacte de Responsabilité. (Il y a de fortes chances que ce soit un nième gaspillage de l'argent public, qui ira une fois de plus aux actionnaires sans création réelle d'emploi. à suivre...
Sinon, si je comprends bien, seul le Support était concerné par l'ensemble des PSE mondiaux d'Oracle?
Une chose cependant est certaine : il ne faut pas compter sur les managers français pour faire quoique ce soit pour les salariés et/ou l'emploi en France. Ils n'ont nu le poids ni le kilo de Safra...
Non non, pas que le support tu as aussi l'Engineering (le développement) Fusion Middleware qui a été passée au Karcher. :-(
Le rouleau compresseur va continuer à avancer. Quels métiers et catégories pour le prochain PSE ? Hardware, avant-vente. Le Cloud a bon dos .... La disparition ou la coquille vide Oracle France à quelle échéance ?
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