Le mail, ce symbole du partage de l'information, sans frontiere d'espace, de temps, de hiérarchie, s'est petit à petit réinscrit dans ces limites en regard du volume considérable de mails que nous sommes amenés à traiter tous chaque jour.
Combien de temps est ainsi perdu à prendre connaissance de ces échanges, des reply-all de collectifs de travail, de cette somme de petits riens qui grapille notre temps et s'insinue jusque dans notre vie privée- Motivant notre revendication du droit à la "déconnection".
Combien de temps chacun d'entre nous perd-t-il à classer des mails constitutifs d'une bibliothèque de connaissance, précieuse, mais au combien fragmentaire et élitiste, entre ceux qui étaient dans ce mail et ceux qui n'y étaient pas.
Et combien de mails encore à diffusion large, pour donner un echo particulier à un sujet, pour se couvrir, susciter des réactions, matérialiser son pouvoir par le seul fait d'apporter des informations privilégiées sans éclairage complémentaire ?
Une autre approche est-elle pour autant possible, délaissant ce néo-taylorisme, où des baronnies détentrices des privileges de diffusion des connaissances cotoient des courtisants agitateurs plus ou moins avisés de la communication de groupe ?
Notre réponse est positive et nous défendons avec force l'initiative SNBC, dont l'outil http://social.oracle.com est le porte drapeau. Elle combine les fonctionnalités de feu oracleconnect, oracleReview ou autres forums collaboratifs.
Particulièrement simple d'usage, cet outil permet d'ouvrir des discussions publiques ou privées, de partager des commentaires et appréciations, de manière asynchrone et sans générer un mail à chaque échange.
Essayez le, vous verrez combien il vous permet de décharger une partie de l'activité des mails, pour retrouver de l'espace à partager avec vos collegues.
C'est aussi la marque du passage d'une société Neo-Taylorienne à une société de la collaboration 2.0, où l'information est source de progrès et de développement pour tous, libérant les hiérarchies des taches de relais de l'information.
La demande d'un engagement fort de la Direction Générale sur est d'ailleurs formulée dans le cadre de ces NAO. Et n'hésitez pas dans l'intervalle à vous connecter sur http://social.oracle.com
En savoir plus - Le site d'analyse stratégique - Son rapport Complet - SNBC Discussion Track
6 commentaires:
Il y a du boulot avant que le management évolue vers autre chose que le mail, qui les rassure car le mail les pose en situation de pivot essentiel de la communication.
S'il ne reste plus d'action de management, de communication, que leur restera-t-il à faire ?
Un bel enjeu tant générationnel qu'Organisationnel, en écho avec votre billet précédent sur les Geeks.
Ou quand l'intelligence Web2.0 se met en marche pour sortir des frontiere organisationnelles.
Pensez vous qu'au dela des communautés professionnelles l'abandon du mail pourrait etre supporté par nos managers ?
amha, il n'y a pas de S dans O.R.A.C.L.E !
Socialiser, implique de se faire confiance, que tout un chacun estime que l'autre a le droit de penser par lui même et est légitime pour POSTER des commentaires et des questions.
Dans une Organization, où les top managers sont trop loins dans leurs montagnes, où les "exécutants" ne sont que des lignes dans un tableau excel, et où le mail ne sert qu'à donner des ordres, comment est-ce que ça peut marcher ?
comment le manager "n=1" qui commence à harceler ses subordonnés parce qu'ils n'ont pas répondu dans la minute à son dernier mail/ordre peut-il se transformer en contributeur de son groupe, sans perdre le peu de prérogatives que lui a laissé le n+2 ?
le social network n'est qu'un reflet de l'ambiance interne d'une entreprise. Commençons par installer la confiance et le respect mutuel.
Est-ce étonnant qu'il n'y ait que des "anonymes" sur ces posts ?
Le problème n'est pas l'outil (mail ou autre) mais bien la manière dont celui-ci est utilisé.
Le mail n’a pas l’apanage de l’assertivement.
On peut aussi décréter l'interdiction de la communication écrite au prétexte que de moins en moins de personnes font l'effort de lire et d’écrire.
Au vu de l'inadéquation de la mise en oeuvre du mail chez nous, et de l'inexpérience des managers dans les nouvelles techno - Bon courage pour les faire évoluer !
Le mail a vraiment la peau dure
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